Les Boycotts de la Coupe du Monde et leurs Racines Politiques

0
26e2f939-1946-4354-8a76-e05e6eb47b82

L’article explore l’impact des tensions politiques sur les boycotts de la Coupe du Monde, retraçant des moments significatifs de l’histoire du sport où des équipes se sont retirées pour des raisons politiques. Les exemples incluent des boycotts historiques des équipes uruguayennes en 1934 et 1938, l’Inde en 1950 et des pays africains en 1966, illustrant comment le sport peut être influencé par des événements sociopolitiques. Ces cas permettent d’apprécier les liens entre le monde du football et les événements mondiaux.

L’affaire du poison ayant touché un ancien espion russe et sa fille continue d’avoir un impact sur la scène sportive mondiale, relatant la connexion historique entre les boycotts de la Coupe du Monde et les tensions politiques. Après que le Premier ministre Theresa May ait accusé la Russie, des voix se sont élevées au Royaume-Uni pour questionner la présence d’Angleterre au tournoi.

1. Uruguay – 1934
Les premiers boycotts remontent à 1934 lorsque l’Uruguay, vainqueur de la première Coupe du Monde en 1930, refuse de défendre son titre en Italie. Ce geste protestait contre le faible nombre de participants européens au tournoi de 1930, une position qui emblématise leur fierté nationale. Ce boycott est la seule fois qu’un champion ne défend pas son titre.

2. Argentine et Uruguay – 1938
En 1938, l’Uruguay persiste dans son non-participation tandis que l’Argentine se joint à la protestation. Les argentins, prévoyant d’accueillir le tournoi, s’indignent que la France ait été choisie comme pays hôte, s’éloignant du désir d’alternance entre l’Europe et l’Amérique du Sud. Cela conduit à une perception d’injustice, renforçant leur retrait.

3. Inde – 1950
La légende veut que l’Inde se soit retirée de la Coupe du Monde de 1950 en raison de l’interdiction de jouer pieds nus. En réalité, les dirigeants indiens jugèrent le tournoi peu important après avoir obtenu une qualification automatique suite au désistement de leurs adversaires. Leur mythique passage à la proue des Jeux Olympiques de 1948 passe alors inaperçu, laissant un vide historique.

4. Turquie, Indonésie, Égypte, Soudan – Qualifications 1958
Les qualifications pour la Coupe du Monde de 1958 se heurtèrent à des tensions politiques en raison de la présence d’Israël. Les équipes comme la Turquie et l’Indonésie refusèrent de jouer. En conséquence, Israël accéda à la phase finale sans jouer, illustrant à quel point les rivalités géopolitiques peuvent interférer avec le sport.

5. Afrique – 1966
La Coupe du Monde de 1966 fut unique, car l’intégralité d’un continent se retira des qualifications. Les nations africaines, mécontentes de la représentation, boycottèrent la compétition, pénalisant ainsi des équipes prometteuses comme le Ghana. Ce retrait est une déclaration de solidarité qui questionne l’équité dans le sport international.

6. URSS – Barrage de 1974
En pleine Guerre froide, l’Union soviétique refusa de jouer contre le Chili lors d’un barrage. Cette décision était motivée par les tensions politiques en cours au Chili après un coup d’État menaçant. L’URSS choisit la neutralité sur l’arène sportive, transformant un match en une fausse rencontre, traduisant la gravité des enjeux au-delà du terrain.

7. Participation des nations britanniques en 1982
L’année 1982 fut marquée par des préoccupations géopolitiques, le royaume-Uni craignant des violences si leurs équipes rencontraient l’Argentine, à cause de la guerre des Malouines. Bien que la guerre ait pris fin au début du tournoi, les préoccupations demeuraient, soulignant le rôle du contexte politique dans les décisions sportives.

Source Originale: www.bbc.com

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *