L’Europe et l’Amérique du Sud continuent de dominer la Coupe du Monde grâce à une meilleure infrastructure, un accès généralisé aux ressources, et une culture du football bien établie. Malgré des performances historiques, d’autres continents commencent à se faire une place, bien que les inégalités de représentation dans les phases finales demeurent sensibles. La formation des joueurs à travers le monde et l’influence des clubs européens renforcent cette domination.
Cette édition de la Coupe du Monde a vu une représentation inédite, avec toutes les continents en lice lors des huitièmes de finale. Les deux équipes africaines et les trois asiatiques ont rejoint les équipes des Amériques, tandis qu’Europe et Amérique du Sud ont dominé la compétition. Selon Arsène Wenger, les pays ont désormais accès aux outils nécessaires pour rivaliser au plus haut niveau, et Gianni Infantino a salué le niveau de compétitivité accru parmi les participants.
Cependant, les éliminations rapides des équipes asiatiques et la survie de seulement le Maroc signalent des défis pour d’autres continents, même si une chance pour l’Afrique de remporter le tournoi reste possible. D’un autre côté, il est plausible d’envisager des demi-finales 100 % européennes ou sud-américaines, puisque dernièrement il n’y avait plus d’équipes sud-américaines en finale.
Historiquement, l’Amérique du Sud et l’Europe ont dominé la Coupe du Monde FIFA, ayant remporté les 21 tournois précédents. Avec des équipes comme les États-Unis en 1930 et la Corée du Sud en 2002 ayant atteint les demi-finales, la tradition et les ressources accumulées par ces continents continuent d’influencer les performances. Les places attribuées aux confédérations sont également inégales, l’Europe bénéficiant d’un apport supérieur malgré un nombre de membres similaire à celui de l’Afrique.
L’infrastructure solide et la culture du football professionnel plus ancienne en Europe et en Amérique du Sud assurent un environnement favorable pour le développement des talents. Les académies en Amérique du Sud se concentrent sur la production de joueurs d’exception et le football de rue est un facteur clé dans la formation des joueurs. L’influence des clubs européens sur les joueurs sud-américains comme Vinicius Jr., Neymar et Lionel Messi illustre l’interconnexion des talents dans le football mondial.
Dans le contexte économique, l’Europe, en tant que continent le plus riche en football, est susceptible de rester dominante, bénéficiant des innovations en matière de formation et d’entraînement. Les footballeurs passant par les clubs européens améliorent leurs compétences, tout en apprenant de techniques issues d’autres continents. Les talents européens, comme Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé, illustrent également l’évolution vers des styles de jeu variés et influencés par la richesse des expériences.
Source Originale: www.hindustantimes.com