Pourquoi l’Australie joue-t-elle au football en Asie ?

L’Australie joue en Asie depuis qu’elle a quitté la Confédération océanienne pour des raisons de qualification plus favorables pour la Coupe du Monde. Elle s’est imposée en 2015 lors de la Coupe d’Asie et espère défendre son titre en 2019. Les changements de confédération sont permis par la FIFA, ce qui a offert de nouvelles opportunités à des équipes précédemment désavantagées.
L’Australie s’apprête à défendre son titre lors de la Coupe d’Asie 2019, affrontant l’Ouzbékistan en huitièmes de finale. Après avoir remporté le trophée en 2015, les Socceroos sont déterminés à prolonger leur succès. Leur parcours a été facilité par leur passage de la Confédération océanienne à l’Asie en 2006, leur permettant de se qualifier pour toutes les Coupes du Monde depuis lors.
L’Australie a quitté la Confédération océanienne en raison des frustrations liées au manque de places automatiques pour la qualification à la Coupe du Monde. Entre 1966 et 2002, l’équipe a été éliminée à plusieurs reprises lors de barrages intercontinentaux. Bien qu’ils aient réussi à se qualifier pour la Coupe du Monde 2006, leur dernière année en Océanie, ils ont cherché un chemin plus favorable en rejoignant l’Asie.
Historically, Many teams from Oceania welcomed Australia’s departure, seeing it comme une opportunité pour eux de se qualifier à des tournois internationaux. En effet, depuis le départ de l’Australie, la Nouvelle-Zélande a participé à la Coupe du Monde de 2010, Tahiti à la Coupe des Confédérations en 2013 et les Fidji aux Jeux Olympiques de 2016.
Les pays peuvent changer de confédération continentale avec l’accord de la confédération qu’ils souhaitent rejoindre et du comité exécutif de la FIFA. Lors de l’adhésion de l’Australie à la Confédération asiatique, Sepp Blatter a affirmé que “tous les participants étaient contents du changement”. Ce changement était pour le bénéfice des nations du Pacifique, leur offrant une chance d’avancer sur la scène internationale.
D’autres pays ont également changé de confédération, comme Israël, qui s’est joint à l’UEFA après son départ de l’AFC, et le Kazakhstan, qui a fait le chemin inverse. Des pays comme le Surinam et la Guyane, bien que géographiquement sud-américains, participent toujours aux qualifications nord-américaines, montrant que la flexibilité est possible au sein des structures footballistiques internationales.
Source Originale: www.thesun.co.uk