L’équipe de football d’Israël jouera ces prochains matchs en Hongrie en raison de la situation sécuritaire dans son pays. Cela fait suite aux attaques à Gaza, entraînant une décision de l’UEFA interdisant les rencontreatres en Israël. La Hongrie a été choisie pour accueillir ces rencontres, malgré des controverses autour de son dirigeant et des accusations d’antisémitisme.
L’équipe de football israélienne se retrouve à nouveau à jouer « à domicile » loin de chez elle. Ce jeudi 10 octobre, au Bozsik Arena de Budapest, un stade à capacité réduite de 8 200 places, elle affrontera la France lors du troisième tour de la Ligue des Nations. Ce match fait suite à une rencontre contre l’Italie, également tenue en Hongrie le 9 septembre, où Israel avait perdu 2-1.
L’attaque d’Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a conduit à une réponse militaire massive dans la bande de Gaza, forçant l’équipe nationale à jouer ses matchs à l’étranger. Par mesure de sécurité, l’UEFA a décrété que plus aucun match ne se tiendrait en Israël jusqu’à nouvel ordre.
À partir de novembre 2023, l’équipe cherchera à trouver un terrain d’accueil pour deux matchs de qualification pour l’Euro 2024. La Hongrie a émergé comme une option évidente, malgré son passé d’accusations d’antisémitisme. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, s’affirme comme un allié d’Israël, soulignant que son pays est le plus sûr d’Europe pour les Juifs, une déclaration qu’il a répétée en interdisant même une manifestation de solidarité avec Gaza.
L’équipe israélienne de football se voit contrainte de quitter son pays pour jouer, illustrant les répercussions du conflit avec Hamas. La Hongrie, bien qu’elle ait un passé controversé, se profile comme un refuge temporaire pour les matchs internationaux, soulignant l’étrange alliance entre les gouvernements israélien et hongrois. La situation oblige le football à naviguer dans des eaux politiques tumultueuses, tout en explorant les préoccupations de sécurité.
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