Les autorités du football, dont la FIFA et la Premier League, exigent la fin de la piraterie par la télécommande saoudienne beoutQ, qui diffuse illégalement des matchs de beIN Sports. Un rapport révèle qu’Arabsat permet cette diffusion, malgré leurs dénégations. La situation menace l’important soutien financier que le Qatar offre au football britannique.
Les géants du football, dont la FIFA, l’UEFA, et la Premier League, ont lancé un appel urgent aux opérateurs satellites saoudiens pour qu’ils mettent fin à la diffusion illégale de matchs par beoutQ. Cette plateforme pirate, qui opère principalement en Arabie Saoudite, diffuse des événements sportifs alors que les droits appartiennent à beIN Sports, une société qatari. Malgré les efforts déployés pour fermer beoutQ, les autorités sportives n’ont pas encore réussi à l’arrêter.
Un rapport commandé par la FIFA et d’autres organisations footballistiques révèle que la société saoudienne Arabsat facilite l’opération de beoutQ. Ce rapport, rédigé par la société de protection des marques MarkMonitor, insiste sur le fait que les émissions pirate de beoutQ utilisent l’infrastructure satellitaire d’Arabsat. Selon un communiqué conjoint, “le rapport confirme sans conteste que les diffusions pirates de beoutQ ont été transmises en utilisant l’infrastructure satellitaire d’Arabsat”. La piraterie nuit aux licenciés légitimes ainsi qu’aux fans et aux athlètes.
La situation autour de beoutQ soulève des inquiétudes majeures pour le football, en particulier pour la Premier League. Avec l’éventualité que beIN Sports se retire, les clubs pourraient faire face à une crise financière. La relation tendue entre le Qatar et l’Arabie Saoudite illustre la complexité de cette lutte contre la piraterie, et les appels pour une action forte contre Arabsat pourraient porter leurs fruits dans le futur.
Source Originale: www.bbc.co.uk