Les instances dirigeantes du football appellent les opérateurs satellites saoudiens à stopper la diffusion illégale des matchs par beoutQ, qui viole les droits de beIN Sports. Un rapport commandé par des organisations de football accuse Arabsat de faciliter cette piraterie, nuisant ainsi à l’intégrité sportive. Les tensions entre le Qatar et l’Arabie Saoudite compliquent la situation, menaçant le financement crucial des clubs de la Premier League.
Les dirigeants du football se dressent fermement contre la piraterie à la télévision, appelant les opérateurs de satellites saoudiens à mettre fin à la diffusion illégale des matchs. Le diffuseur beoutQ, qui opère majoritairement en Arabie Saoudite, continue de diffuser des événements sportifs malgré les droits de diffusion détenus par la société qatarie beIN Sports. Malgré les efforts des autorités footballistiques, beoutQ persiste, menaçant l’intégrité du sport.
Le rapport, élaboré par la société de protection des marques MarkMonitor, a été commandé par la FIFA, l’AFC, l’UEFA et d’autres ligues de football européennes. Ce document met en lumière le rôle d’Arabsat, une entreprise basée en Arabie Saoudite, qui serait complice de la diffusion de beoutQ selon les assertions des instances sportives. Ces organisations affirment que la piraterie nuit aux licenciés légitimes, aux fans et aux joueurs, ainsi qu’aux sports eux-mêmes.
Arabsat, le principal fournisseur de services satellites dans le monde arabe, a toujours rejeté les accusations selon lesquelles beoutQ utiliserait ses fréquences pour des diffusions illégales. En réponse, il a accusé beIN Sports de mener des campagnes de diffamation à leur égard. La situation est d’autant plus complexe, alors que les tensions entre le Qatar et l’Arabie Saoudite se sont exacerbées depuis 2017.
Ce conflit, bien qu’issu d’une dispute diplomatique entre deux pays, a de grandes implications pour le sport britannique. Les sommes considérables investies par beIN Sports pour la diffusion du football anglais en région sont vitales pour les clubs de la Premier League. La préoccupation majeure pour le football est que beIN perde patience et se retire, emportant avec elle tout son soutien financier.
Les regards sont désormais tournés vers le président de la FIFA, Gianni Infantino, qui doit faire face à cette situation délicate sachant qu’il a maintenu des relations étroites avec l’Arabie Saoudite. Pendant ce temps, beIN Sports continue de revendiquer son statut de victime dans cette affaire, tout en faisant face à ses propres controverses, notamment les enquêtes liées aux offres pour accueillir des championnats sportifs internationaux.
Source Originale: www.bbc.co.uk